L’on se souvient d’Oscar Pistorius comme étant le premier athlète paralympique à courir sur la même piste que les autres avec les prothèses en carbone. Quelques temps après cet exploit sportif, l’athlète sud-africain avait fait parler de lui suite au meurtre de Reeva Steenkamp, sa petite amie. Il y a de cela dix ans.
Condamné, ses avocats négocient sa libération conditionnelle. La justice va encore se pencher sur cette demande. Sa première demande de libération anticipée a été rejetée en mars dernier.
L’affaire Pistorius avait ému le monde du sport et l’Afrique du Sud.
L’avocat de la famille de la victime assassinée a estimé mardi 20 novembre que l’ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius ne sera probablement pas libéré immédiatement même s’il bénéficie d’une libération conditionnelle vendredi.
La commission nationale des libérations conditionnelles a déclaré lundi qu’elle « examinerait le cas d’Oscar Pistorius le vendredi 24 novembre 2023 ».
Si « la libération conditionnelle est accordée, le DCS suit une procédure interne, qui se déroule généralement dans un délai d’un mois », a déclaré Me Koen à l’AFP.
Malgré sa double amputation des jambes, Oscar Pistorius, suscitait de l’admiration pour sa volonté de vouloir réussir sur les pistes d’athlétisme. Depuis 2014, il purge sa peine.
En Afrique du Sud, les prisonniers peuvent automatiquement bénéficier d’une libération anticipée après avoir purgé la moitié de leur peine. Pistorius ayant fait appel à plusieurs reprises de sa condamnation initiale, les autorités ont fixé leur décompte à partir de sa dernière condamnation.
La Rédaction/AFP