Le bilan des violentes manifestations contre l’incarcération de Jacob Zuma, ancien président sud-africain, passe de six à trente-deux morts. C’est ce qu’ont rapporté les autorités ce mardi 13 juillet. D’après les sources sécuritaires, plus de 400 personnes ont été interpellées, alors que les émeutes se poursuivent. Des enquêtes sont en cours pour élucider les causes d’une dizaine de décès.
«Il s’agit de personnes tuées lors de bousculades, alors que les manifestants se déchaînent suite à la violence politique. Des magasins et des centres commerciaux ont été pillés depuis le vendredi dernier», a déclaré Shile Zikalala, Premier ministre du KwaZulu-Natal, lors d’une conférence de presse.
Lundi 12 juillet, Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud, a déployé les forces armées pour aider la police à endiguer les violences. Mais aussi des pillages.
Des violentes manifestations ont éclaté la semaine dernière en Afrique du Sud après l’incarcération de Jacob Zuma. Les sympathisants de l’ex-président exigent la libération de leur leader. Ce dernier est condamné à quinze mois de prison pour outrage à la justice. Jacob Zuma est accusé d’avoir snobé la justice dans une enquête sur les allégations de corruption durant son régime entre 2009 et 2018.
Ali Maliki