Le gouvernement du Kenya est plus que jamais prêt à mener la guerre contre le fléau de dopage parmi ses athlètes. C’est ce qu’a annoncé Ababu Namwamba, ministre kényan des Sports mercredi 30 novembre.
La fédération kényane n’a pas été suspendue par le conseil de World Athletics malgré les nombreux cas positifs révélés cette année.
« Le Kenya a un long chemin à parcourir pour restaurer la confiance après une série de scandales de dopage impliquant des stars de l’athlétisme kényan », a noté le communiqué.
A ce jour, 55 athlètes kényans sont suspendus par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) tandis que huit autres cas sont encore en d’instruction. La plupart des athlètes suspendus ou bannis cette année pour dopage sont des coureurs sur route ou des marathoniens.
« Nous ferons du dopage l’affaire la plus coûteuse dans laquelle vous pouvez vous engager en tant qu’athlète. Nous voulons rendre l’utilisation de substances dopantes aussi criminelle que celle des drogues durs », a déclaré le ministre devant des journalistes.
Depuis 2016, le Kenya a pris des mesures visant à endiguer ce fléau pour la création d’une agence nationale antidopage et l’élaboration d’un système de sanctions pouvant aller jusqu’au pénal. Mais cela ne semble pas suffisant au regard du nombre de cas positifs enregistrés ces dernières années.
Le gouvernement a récemment annoncé un plan d’investissement massif : 25 millions de dollars sur cinq ans pour financer la lutte antidopage (tests, personnel, enquêtes).
Ali Maliki