Près de sept personnes ont été tuées. Plus d’une centaine autres blessées, dont la majorité par balle. C’est le bilan avancé par le ministère soudanais de la Santé après des manifestations, qui ont éclaté suite à l’arrestation de Hamdok Abdallah, Premier ministre et plusieurs dirigeants civils à Khartoum, capitale du Soudan, lundi 25 octobre.
Ce mardi 26 octobre, le climat est toujours crispé dans la capitale soudanaise. Les manifestations se poursuivent. Plusieurs manifestants ont envahi les rues de Khartoum. « Pas de retour en arrière », lancent ces Soudanais, opposés au coup de force de l’armée, a rapporté RFI. Mais ces manifestations sont réprimées par l’armée. D’après le ministère de l’Information, les militaires ont tiré des balles pour disperser les manifestants.
Entre-temps, la communauté internationale, qui dénonce le coup d’État, appelle à la libération immédiate de Hamdok Abdallah, Premier ministre et plusieurs dirigeants civils toujours aux arrêts. Le général Abdel Fattah al-Burhane a annoncé la dissolution des organes de la transition. Mais aussi a décrété un état d’urgence.
Pourtant, le pays tentait de se remettre 2 ans après la chute d’Omar el Béchir, ex-président soudanais. Le Soudan connait une transition précaire. Une situation accentuée par la crise économique.
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Ravanelly Ntumba