Au Burkina Faso, deux enseignants ont été condamné à trois mois avec suris et une amende ferme de 100 000 francs FCFA pour fraude à l’examen du BEPC session de 2023 à Loba, dans le sud-ouest du Burkina Faso, a tranché le Tribunal de grande instance (TGI) de Diébougou.
Ils ont été reconnus coupables de fraude. Il s’agit d’un enseignant et d’une enseignante au collège d’Enseignement Général (CEG) d’Orpoune à Ioba. Lors des surveillances de l’examen de BEPC session 2023, ils « ont profité pour souffler des éléments de réponse aux candidats en pleine composition de l’épreuve de français », a déclaré l’Observateur Paalga.
Selon le Réseau national de lutte anti-corruption (Ren-Lac), ce procès se veut le premier d’une série de dossiers du même genre d’autant plus que deux autres centres secondaires des jurys 2 et 3 de Dessein seraient concernés par les mêmes pratiques.
Le procureur dans ses réquisitions a demandé que le tribunal les reconnaisse coupables d’avoir favorisé la fraude à l’examen. Et qu’en retour, ils soient condamnés, chacun, à une peine d’emprisonnement de six mois assorti de sursis à exécution et d’une amende de 250 000 FCFA ferme assorti d’une contrainte judiciaire.
Cette affaire a pour conséquences « la suspension des résultats de ce centre secondaire jusqu’à nos jours au grand dam des candidats et leurs parents », poursuit le journal. Il renseigne qu’à la barre, les deux prévenus, poursuivis pour « fraude à l’examen », ont reconnu les faits leur reprochés et demandé la clémence du tribunal et le pardon à toute personne, qui aurait subi des préjudices suite à leur inconduite.
Ephra Kimuana