Le gouvernement burundais doit communiquer les conclusion après l’enquête sur l’incendie de la prison centrale de Gitega, capitale de Burundi. C’est ce qu’a indiqué l’Ong Human rights watch (Hrw) dans un communiqué publié ce lundi 24 janvier. D’après l’Ong, les autorités burundaises n’ont pas mené d’enquête transparente, crédible et impartiale après l’incendie, qui a coûté la vie à une trentaine de détenus.
Cette organisation estime que « plusieurs centaines de prisonniers pourraient avoir été tué ou blessés ». Elle appelle « les autorités burundaises à examiner les circonstances dans lesquelles il est déclaré et s’est propagé ». Selon Hrw, « les autorités doivent communiquer leur conclusion de manière transparente y compris les noms des morts et des blessés et poursuivre équitablement toute personne pouvant être tenue pour responsable si nécessaire ».
« Plus d’un mois après la tragédie le gouvernement n’a pas rendu compte de manière complète et véridique de ce qui s’est passé et n’a pas traité les membres de la famille des défunts avec dignité », a déclaré Lewis Mudge, directeur de Hrw pour l’Afrique centrale.
En décembre dernier, un incendie a ravagé la prison centrale de Gitega. Selon le bilan officiel, trente-huit détenus sont morts calcinés. Plus soixante-neuf autres blessés.
Raymond Nsimba