Sacré champion de la 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) sur le banc des Eléphants, Emerse Faé, sélectionneur de la Côte d’Ivoire, réalise son rêve : gagner la CAN avec son pays.
« Je n’arrive même pas à mesurer ma joie. C’est énorme ce qui m’arrive, je rêvais de gagner la CAN, en tant que joueur je n’ai pas su le faire », glisse Faé après le sacre des Éléphants. Sans doute, l’ancien international ivoirien a gardé les souvenirs de cette finale perdue face à l’Egypte en 2006. C’est peut-être jusqu’à ce sacre qu’il lui fait entrer dans le panthéon du football continental.
Nommé à la tête du staff technique après le départ de Jean-Louis Gasset, le technicien ivoirien sort d’un parcours digne d’un conte de fée. La nuit tombée. Dans les rues abidjanaises, Faé et ses hommes sont devenus les héros de tout un peuple. Un scénario qui semblait improbable après la troisième journée du premier tour et cette défaite inattendue face à la Guinée équatoriale (4-0).
Et pourtant, la Côte d’Ivoire est passée par toutes les couleurs avant de planter une troisième étoile. En finale, les Ivoiriens sont mal embarqués d’affaires. Les Super Eagles sont plus efficaces, en ouvrant le score grâce à William Troost-Ekong. Mais, les Eléphants, portés par leur destin, reviennent avant de prendre le dessus sur les Nigérians. D’abord grâce à Franck Kessie. Le but de Sébastien Haller vient à l’heure. Suffisant pour faire écrouler le Nigeria, pourtant solide durant toute la compétition.
« Nos matches ont toujours été compliqués. On a toujours été obligés de revenir au score, physiquement, mentalement, on a été obligé de puiser dans nos réserves », confie Emerse Faé. Pour l’heure, il est l’homme le plus heureux. Pourquoi ? La Côte d’Ivoire est championne d’Afrique pour la troisième fois de son histoire.
Trésor Mutombo