“Je me réjouis donc que le processus de désignation des membres du Bureau de la CENI de 2021 se soit déroulé de manière régulière car, en ce qui concerne notamment la désignation du Président de la CENI, malgré le manque de consensus” a indiqué Félix Tshisekedi, président de la RDC, lors de son allocution ce vendredi 22 octobre.
Pourtant, c’est la question du consensus qui pose problème auprès des différentes confessions religieuses. Félix Tshisekedi, indique que malgré le manque de consensus, “une majorité claire s’est dégagée au profit d’un candidat, et ce, conformément aux prescrits de la Charte de la Plateforme des confessions religieuses”. Ce qui n’est pourtant de l’avis de l’opposition et notamment de Martin Fayulu, leader de Lamuka, et candidat malheureux de la dernière présidentielle.
Dans son mot, le président de la Tshisekedi a rappelé “qu’en 2020, devant la nation, je m’étais opposé à l’investiture du candidat président de la CENI désigné”. Ce qui montre l’importance du choix de l’animateur de cette institution d’appui à la démocratie au Congo.
Malgré le manque de consensus, le Président valide le candidat Kadima à la tête de la CENI au risque de jeter le doute sur l’issue des élections prévues en 2023. “La tenue de bonnes élections est un des fondamentaux pour une paix sociale durable et une stabilité politique, gages de l’attrait d’investissement et de la croissance économique”, a rappelé le Chef de l’état congolais.
La désignation des animateurs actuels ne s’apparente-t-elle pas à un passage en force au risque de fragiliser les prochaines élections?
La Rédaction