«Nous demandons l’annulation pure et simple et la reprise des élections groupées du 27 décembre 2020», ont déclaré dix des 16 candidats à la présidentielle en Centrafrique, dans un communiqué publié mardi 5 janvier à Bangui, capitale de la RCA.
Les dix candidats disent ne pas reconnaître les résultats publiés par l’ANE (Autorité nationale des élections), compte tenu des irrégularités observées lors du scrutin. Selon les chiffres de l’ANE (Autorité nationale des élections) le président sortant Faustin Archange Touadera est déclaré vainqueur de la président dès le premier tour avec 53%.
Les candidats mécontents affirment que les élections du 27 décembre 2020 «n’ont pas respecté les normes et les standards internationaux universellement reconnus». Dans leur communiqué, ils dénoncent le fait que le «2/3 de l’électorat n’a pas pu exercer son droit de vote». Une «proportion importante de votes par dérogation, la non remise des feuilles de résultats aux représentants des candidats» ainsi que «l’achat des votes des électeurs, les fraudes massives, etc.», sont aussi les irrégularités soulevées par les dix candidats.
Pour eux, «l’acceptation des résultats de l’élection sur une partie du territoire, laissant de côté plus de 2/3 de l’électorat, ne saurait conférer la légitimité au Président élu, et constitue un grave recul de la démocratie » en Centrafrique ont déclaré les dix candidats dans leur communiqué.
Alimasi Kambale