Au moins 530 Égyptiens ont péri durant le pèlerinage du hadj et trente-et-un autres portés disparus, en raison de la chaleur extrême qui s’abat à la Mecque en Arabie Saoudite, selon des sources médicales et sécuritaires.
Reuters, qui a cité une source médicale au sein de la délégation officielle égyptienne du hadj, rapporte que la majorité des personnes décédées n’étaient pas officiellement enregistrées pour l’événement auprès des autorités. Une situation qui signifiait qu’elles ne pouvaient pas accéder aux tentes.
Pourtant, une autre source affirme que des milliers de pèlerins gisaient dans les rues. Ils étaient exposés au soleil lors de l’ascension du mont Arafat, l’un des rituels faisant partie intégrante du voyage. Elle renseigne que les corps des pèlerins morts ont ensuite été recouverts de tissu Ihram. Il s’agit d’un simple vêtement porté par les pèlerins jusqu’à l’arrivée des véhicules médicaux.
Les ministères des Affaires étrangères et de l’Émigration déclarent qu’ils coopéraient avec les responsables saoudiens dans le suivi des recherches des Égyptiens disparus et des informations faisant état de victimes.
Ces derniers jours, des centaines de personnes de différents pays sont mortes dans des conditions épouvantables dans cette ville saoudienne, où les températures ont parfois dépassé les 51 degrés Celsius (124 Fahrenheit).
Les climatologues estiment que la hausse des températures constitue une menace croissante pour cet événement. Même si les décès liés à la chaleur le long du hadj ne sont pas nouveaux et ont été enregistrés dès les années 1400.
Cinquième pilier de l’Islam, le hadj est obligatoire une fois dans la vie pour tout musulman. C’est la manifestation la plus significative de la foi et de l’unité islamiques. Il s’agit d’un chemin de fer, qui rend plus commode l’accomplissement du hadj, devoir que tout bon croyant, sur les recommandations du Coran.
Selon les chiffres officiels, l’événement de cette année, qui a débuté vendredi dernier, devrait attirer près de 2 millions de pèlerins.
Josaphat Mayi