L’absence de la pluie et des fortes chaleurs dans la plupart des principales régions cacaoyères de la Côte d’Ivoire pourrait entraver la récolte du cacao de mi-avril à septembre, selon les agriculteurs.
Ils signalent une augmentation de la température par rapport à la semaine précédente. Ce qui cause de l’humidité du sol. Ces agriculteurs sont préoccupés par l’impact des conditions météorologiques de la semaine dernière sur les petites gousses et cherelles destinées à être récoltées à partir de la mi-août.
« Le niveau de pluie est trop faible. Il fait très chaud. Nous avons besoin de plus de pluie pour relancer la production de cacao », a dit Salame Koné, femme, qui exploite près de Soubré, où il est tombé 20,1 mm la semaine dernière, soit 3 mm au-dessus de la moyenne.
En Côte d’Ivoire, la commercialisation de la mi-récolte s’ouvre officiellement début avril. C’est avec un nouveau prix à la production fixée par le gouvernement. La plupart des agriculteurs indiquent qu’ils conservent les haricots, pendant qu’ils s’attendent à l’augmentation de prix à 1 500 francs CFA, soit 2,48 dollars, qui est le kilogramme, contre 1 000 francs CFA.
Alors que le premier producteur mondial de cacao a démarré sa saison des pluies, qui s’étend officiellement d’avril à la mi-novembre, les pluies sont généralement abondantes à cette période.
Si les pluies ont été supérieures à la moyenne dans la région centrale de Bongouanou et dans la région occidentale de Soubré, les agriculteurs déclarent qu’elles étaient encore insuffisantes pour relancer les cultures.
Josaphat Mayi