Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale en RDC devenu maquisard, est accusé de « terrorisme », selon un communiqué du ministère de la Justice publié par le ministère de la Justice lundi 22 juillet.
Il s’agit d’un procès qui s’ouvre ce mercredi à la Cour militaire de la Gombe à Kinshasa. Dans ce communiqué, le ministère explique que ce procès s’inscrit dans le cadre des activités terroristes, de crimes de guerre et de haute trahison perpétrées dans l’est de la RDC, en proie à « l’agression rwandaise à travers ses supplétifs du M23 dans la province du Nord-Kivu ».
Apparu en décembre dernier à Nairobi, capitale kényane, Corneille Nangaa avait annoncé la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23), mouvement politico-militaire opposé au pouvoir en place.
Depuis la sortie de l’AFC, M. Nangaa est accusé d’être en collaboration avec le Rwanda et les rebelles du M23. D’après les rapports d’experts des Nations-Unies, plusieurs jeunes de certains partis politiques ont rejoint Corneille Nangaa dans la brousse.
Les autorités voient l’ancien président de la Céni comme une « marionnette » du Rwanda. Dans ce discours, Corneille Nangaa avait juré de renverser le président Tshisekedi. En avril dernier, l’armée a annoncé avoir arrêté
Eric Nkuba, proche de Corneille Nangaa. Il a été placé en détention à l’état-major des renseignements militaires.
Josaphat Mayi