Le Gabon disputera la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun en 2022. La Confédération africaine de football (CAF) donne raison à la FEGAFOOT, fédération gabonaise, dans l’affaire de Guelor Kanga. «Le jury disciplinaire estime que les prétentions de la FECOFA ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité du joueur de la part de la FEGAFOOT», a tranché la CAF ce mercredi 26 mai.
D’après le jury disciplinaire de la CAF, il n’y a «aucune irrégularité constatée sur l’éligibilité» de Guelor Kanga. Mais aussi de son «enregistrement au sein de la CAF». «Le Jury disciplinaire de la CAF rejette purement et simplement la plante de la FECOFA. Une décision claire, équitable, sportive de l’instance faîtière du football africain», a réagi Frank Nguema, ministre gabonais des Sports, dans un tweet.
La fédération congolaise accusait la fédération gabonaise d’avoir falsifié l’identité de Guelor Kanga. Pour la Fecofa, le sociétaire d’Étoile rouge de Belgrade serait né à Kinshasa, capitale de la RDC en 1985. Cette année de naissance a été mentionnée sur son passeport. Et sous le nom de Kiaku Kiaku Kiangani Guelor. «Ils peuvent tout dire, mais ils ne sauront jamais prouver que le père du joueur est Gabonais», a confié Belge Situatala, secrétaire général de la FECOFA, à Sahuti Africa.
«Nous allons nous réunir demain (jeudi) pour arrêter l’attitude à adopter. Il y a deux attitudes : soit vous encaissez la décision dès lorsqu’elle vous convainc ou vous sollicitez sa correction ou sa réformation, si vous estimez qu’il y a match et manifest», a-t-il ajouté.
Trésor Mutombo