Plongé dans un conflit armé sanglant, le général Abdel Fattah al-Burhane et le général Mohamed Hamdane Daglo ont convenu du principe d’une trêve d’une semaine sous la médiation du Soudan du Sud.
Le cessez-le-feu sera-t-il respecté ? Jusque-là, les deux camps ont fait les sourds aux appels allant dans ce sens. D’après Juba, cette trêve est censée entrer en vigueur à partir de jeudi.
Dans un communiqué, le ministère Sud-Soudanais des Affaires étrangères rapporte que les deux généraux rivaux ont donné leur accord pour « nommer des représentants pour des négociations de paix qui doivent se tenir le lieu de leur choix ».
Le président Salva Kiir, qui agit sur initiative de l’organisation régionale est-africaine Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement), a affirmé s’être entretenu avec le général Al-Burhane et Hemedti au téléphone.
Pour l’instant, le Soudan est plongé dans le chaos. Les hostilités, qui ont débuté depuis le 15 avril, ont fait plus de 500 morts, des milliers de blessés à Khartoum et au Darfour. Selon les Nations unies, plus de 330.000 personnes ont été déplacées et 100.000 autres sont parties vers les pays voisins, alors que ceux restent à Khartoum font face aux pénuries d’eau, d’électricité et de nourritures…
La Rédaction