Au Kenya, la Haute cour a suspendu temporairement le projet du gouvernement d’exiger la vaccination contre le coronavirus pour l’accès aux services publics. C’est ce qu’ont rapporté les sources judiciaires mardi 14 décembre. Selon ce tribunal, l’ordonnance restera en vigueur jusqu’à l’audition et la décision de la requête.
« Interdire aux Kényans non vaccinés d’utiliser les transports publics est un affront au droit à la liberté de mouvement, car les gens ont le droit de voyager n’importe où dans le pays sans inhibition légale », a déclaré Enock Aura, un des pétitionnaires contre le gouvernement.
Il affirme que le gouvernement n’a pas divulgué à la population kényane ce que contiennent exactement les vaccins contre le Covid-19, leurs effets secondaires connus, documentés ou possibles. « Le gouvernement kényan a conclu des accords très secrets avec des sociétés pharmaceutiques internationales pour la vente des vaccins Covid-19 », a-t-il ajouté.
En novembre dernier, le gouvernement kényan a annoncé que tous la population devrait présenter une preuve de vaccination avant le 21 décembre pour pouvoir accéder à tous les services publics. Mais Amnesty International a critiqué la décision d’Addis-Abeba comme étant « irréaliste et imparfaite ».
Ali Maliki