Les six enseignants kényans (cinq femmes et un homme) accusés d’avoir contraint des élèves du primaire à simuler des scènes de sexe en guise de punition, ont été libérés sous caution lundi 06 février. Ces accusés attendent la tenue de leur procès.
Déjà suspendus par leur hiérarchie, les six enseignants ont été inculpés pour avoir soumis leurs élèves à des traitements cruels, inhumains et dégradants.
« Après avoir plaidé non coupable, ils ont été remis en liberté moyennent une caution de 500.000 shillings (environ 3.600 euros) », a dit leur avocat Edward Begi.
En arrière-fond, on entend les six enseignants bavarder et éclater de rire lorsqu’un enfant torse nu essuie des larmes sur son visage.
Cet incident a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux dans ce pays largement conservateur.
Le ministre de l’Education Ezekiel Machogu a déjà fait savoir que les six enseignants seraient renvoyés s’ils étaient jugés coupables.
Ali Maliki