Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre malien avec certains membres de son gouvernement ont été sanctionné. C’est ce qu’a décidé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest dans un communiqué publié mercredi 17 novembre. Le chef du gouvernement malien est visé par les sanctions de cette institution sous régionale pour son implication dans le retard de l’organisation des élections générales censées ramener les civils au pouvoir prévues en février 2022. Mais le colonel Assimi Goïta, président de la transition, n’est pas sanctionné.
Selon la Cédéao, ces sanctions consistent à l’interdiction de voyage et de gel des avoirs financiers. Ces sanctions visent aussi les membres de sa famille. Lors de son dernier sommet extraordinaire à Accra, capitale du Ghana, cette organisation avait déjà annoncé des sanctions ciblées contre les dirigeants de la transition malienne.
Lundi 8 novembre dernier, Bamako a regretté les décisions prises lors de ce sommet, qui décide d’imposer des sanctions individuelles aux membres de la junte au Mali. D’après le gouvernement malien, « ces décisions ne tiennent pas suffisamment compte des aspirations profondes du peuple malien et des déployés au quotidien par les autorités de la transition ».
Pour le gouvernement malien, une nouvelle date pour la tenue des élections générales ne sera fixée qu’après les Assises nationales de la refondation. Mais la Cédéao appelle au respect strict du calendrier de la transition pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Ravanelly Ntumba