Lundi 8 novembre, la Sierra Leone a inhumé les personnes décédées dans l’explosion d’un camion-citerne dans la zone industrielle de Freetown. Au moins 115 personnes sont mortes dans cet accident. Un premier bilan faisait état de 99 morts. Des centaines d’autres ont été blessés. Des milliers de personnes se sont pressées le long de la route sur le passage de 85 dépouilles acheminées vers un cimetière de la périphérie de la capitale, a rapporté l’AFP.
D’après la même source, avant les funérailles, des milliers de personnes en deuil s’étaient rassemblées à la morgue du Connaught Hospital, établissement où ont été admis le plus grand nombre de victimes, pour faire leurs adieux à leurs proches dans une odeur difficilement supportable et au milieu d’un important dispositif de sécurité.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour donner un enterrement digne à nos compatriotes morts tragiquement », a dit Julius Maada Bio, président de la Sierra Leone, aux funérailles. Le président Julius rassure que les enquêtes sont en cours pour élucider les raisons du drame. Mais aussi « empêcher qu’il ne se reproduise ». « Ma famille a perdu trois des siens dans l’explosion du camion-citerne, au moins je suis heureux que le gouvernement leur ait donné un enterrement digne », a confié un proche de victimes.
Vendredi 5 novembre, un incendie s’est déclaré dans la zone industrielle après l’explosion d’un camion-citerne, selon l’Agence nationale de gestion des catastrophes. Cette dernière a affirmé que le feu s’est propagé au quartier alentour. Mais les témoins ont indiqué que la majorité des victimes sont des vendeurs ambulants et des motocyclistes.
Joe Kashama