Ce vendredi 24 novembre, les dirigeants Est-Africains doivent se réunir à Arusha en Tanzanie pour le 23e sommet ordinaire de la Communauté d’Afrique de l’est.
Au Menu des échanges ? La situation sécuritaire dans l’est de la RDC, où les combats se poursuivent entre les groupes d’autodéfense et les rebelles du M23, et les négociations pour l’admission de la Somalie dans l’EAC.
Pour ce sommet, le Kényan William Ruto, le Burundais Evariste Ndayishimiye, président en exercice de l’EAC, confirment leur présence. Dans un premier temps, le président Tshisekedi, candidat à sa propre succession, a confirmé sa présence. Mais, il a finalement décidé de se faire représenter par Jean-Pierre Bembe, ministre congolais de la Défense, et Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’Intégration régionale.
En fait, Kinshasa veut faire obtenir durant ce sommet le retrait des troupes de l’EAC, critiquées et jugées inefficaces. Et, président congolais a même annoncé le déploiement de la force de la SADC dans les prochains jours.
Ce sommet intervient quelques jours après que la RDC et le Rwanda, sous tension depuis la résurgence du M23, se sont engagés pour une désescalade. C’était après la visite d’Avril Haines, responsable du renseignement américain, à Kigali et à Kinshasa.
La rédaction