Lundi 26 septembre, le Ghana a entamé des pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un programme de prêt soutenu par le Fonds. Selon le gouvernement ghanéen, cela a pour but de réduire les difficultés économiques qui ont déclenché les manifestations.
« Une condition préalable essentielle à un programme est la confirmation que la dette du Ghana est sur une trajectoire viable », a déclaré le ministère des Finances. Et qu’une analyse de la viabilité de la dette est en cours.
« Le gouvernement élabore également un programme économique post Covid-19 qui servira de base aux négociations avec le FMI. Le programme visera à assurer la dette et la stabilité macroéconomique grâce à des réformes structurelles clés et à la protection sociale », a ajouté le communiqué.
Le Ghana, grand producteur d’or et de cacao, s’efforce de maîtriser l’inflation galopante, de réduire la dette publique et de consolider la monnaie locale. Son déficit de la balance des paiements a gonflé à près de 2,5 milliards Usd fin juin, contre environ 935 millions Usd en mars.
Ali Maliki