Lundi 4 juillet, le gouvernement de transition a, dans un communiqué, salué la levée des sanctions commerciales et financières imposées par la Cédéao lors de son sommet dimanche 3 juillet. La junte au pouvoir s’est félicitée de leur convergence de vues ayant permis la levée de l’embargo.
Le gouvernement remercie « le peuple malien et salue son sacrifice et sa résilience face à des sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ».
La junte vante « la solidarité » de la Guinée et la Mauritanie voisins, dont les territoires et les ports, à Conakry et Nouakchott, ont permis de contourner l’embargo ouest-africain, en se passant de Dakar et Abidjan où transitent traditionnellement l’essentiel des produits destinés au Mali, pays enclavé, précise ce document.
Dimanche, les dirigeants ouest-africains ont levé dimanche à Accra les sanctions commerciales et financières décidées en janvier contre le Mali. Les autorités de Bamako, capitale malienne, ont cédé aux exigences de la Cédéao, en publiant récemment une nouvelle loi électorale et un calendrier prévoyant notamment une élection présidentielle en février 2024.
Les sanctions individuelles et la suspension du Mali des organes de la Cédéao restent tout de même maintenues jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel.
Joe Kashama