Au Nigeria, la Commission des crimes économiques financiers (Efcc), agence anti-corruption, a, dans un communiqué publié dimanche 14 avril, annoncé avoir vingt-six dollars dans le cadre d’une enquête sur des malversations au sein du ministère de la Lutte contre la pauvreté.
Si l’enquête est toujours en cours, cet organe avoir récupéré 32,7 milliards de nairas (26,4 millions Usd) et 445.000 Usd pour le moment. Il affirme avoir découverte d’autres transactions frauduleuses, impliquant « les fonds Covid-19, le prêt de la Banque mondiale, le butin récupéré d’Abacha », dont les montants avaient été remis à ce ministère.
« Les enquêtes ont également permis d’établir un lien entre plusieurs fonctionnaires suspendus du ministère et les malversations financières présumées », rapporte le communiqué. D’après l’Efcc, les enquêtes de la Commission ne portent pas sur des individus, mais qu’elle enquête sur un système et un réseau complexe de pratiques frauduleuses.
En janvier, le président Bola Tinubu a lancé un grand ménage au sein du ministère de la Lutte contre la pauvreté et des Affaires humanitaires, et ordonné une enquête « pour malversations financières » à l’encontre de la ministre et de plusieurs hauts cadres du ministère. Et le chef de l’Etat nigérian a suspendu Betta Edu, ministre de la Lutte contre la pauvreté, sur fond de soupçons de détournement de fonds publics vers un compte bancaire privé.
Dans la foulée, les activités de l’Agence du programme national d’investissement social (Nsipa), sous la tutelle du ministère de la Lutte contre la pauvreté, à cause de soupçons de « malversations présumées ».
La Rédaction