Le Nigeria veut produire vingt-trois millions de tonnes métriques de maïs cette année, soit une hausse de 12% par rapport à 2021. C’est ce qu’a rapporté l’association des producteurs de maïs du pays jeudi 1er septembre. Selon cette association, le financement de la banque centrale a aidé les agriculteurs à augmenter leur production.
« Beaucoup de fonds ont été avancés aux agriculteurs grâce au programme (prêt) des emprunteurs d’ancrage de la Banque centrale du Nigeria. Je peux vous dire que cela a aidé à augmenter la production, à augmenter la production, car pratiquement tous les composants de la chaîne de valeur sont traités, la mécanisation, les intrants de qualité, le service de vulgarisation », a dit Edwin Chigozie Uch, président de l’association des producteurs de maïs du Nigeria à Reuters.
Il indique que les banques commerciales ne sont pas disposées à prêter aux agriculteurs en raison de l’insécurité et d’un risque de défaut plus élevé. « Les vingt-trois millions de tonnes seront en deçà des besoins annuels du Nigeria de 30 millions de tonnes et l’écart sera comblé par les importations. Les coûts de production ont augmenté pour les agriculteurs nigérians. Un sac d’engrais coûte désormais jusqu’à 22 000 nairas (52 Usd) contre 15 000 nairas en 2021 », a-t-il ajouté.
Il souligne que le coût de la culture d’un hectare de maïs a augmenté de 43%. « Pour assurer la sécurité, les agriculteurs se regroupent pour former des groupes de patrouille armés tandis que les gouvernements des États ont mis en place des agro-rangers pour assurer la sécurité des communautés agricoles », a déclaré M. Chigozie.
Le maïs, avec le riz et le blé, sont les céréales les plus consommées au Nigeria, les fabricants transformant le maïs en céréales et en aliments pour le bétail. Mais certains agriculteurs de maïs dans le nord du pays ont été contraints de quitter leurs fermes en raison d’attaques de terroristes et d’hommes armés qui kidnappent des personnes contre une rançon.
La Rédaction