Mercredi 19 octobre, le général Mahamat Idriss Déby Itno, président tchadien, a décrété un état d’urgence en vue mieux contenir et gérer les inondations qui frappent le pays depuis plusieurs semaines.
Pour le président tchadien, le pays vit une catastrophe écologique. Il a, dans un discours à la chaîne publique, alerté sur le risque des débordements généralisés, si la montée des eaux reste constante au cours de la semaine.
« Les zones le plus exposées sont la ville de N’Djamena et ses environs », a dit le général Mahamat Idriss Déby. Il dit trouver la situation de plus en plus préoccupante.
Il indique que « ces inondations dans le sud et le centre du Tchad, provoquées par de fortes pluies, ont touché 636 localités dans 18 des 23 provinces que compte le pays ». Selon lui, les eaux ont englouti plus de 465.000 hectares de champs et 19.000 têtes de bétail.
Mayo Kebbi Est, Logone Occidental, Tandjilé, Moyen Chari et Mandoul. Telles sont les provinces les plus touchées par ces inondations.
Selon Ocha, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, plus d’un million de personnes ont été touchées par ces débordements des eaux au Tchad depuis le 13 octobre. Le président tchadien qui a énuméré les aides dont a besoin son pays, a appelé les pays amis et ses partenaires techniques et financiers à soutenir les efforts du Gouvernement.
Dinho Kazadi