Ce lundi 8 août, le général Mahamat Idriss Déby, chef de la junte au pouvoir, a signé un accord de paix avec une quarantaine de groupes armés à Doha au Qatar après cinq mois de discussions.
D’après Mohammed Ben Abderrahmane al-Thani, ministre des Affaires étrangères du Qatar, indique que l’accord vise à instaurer « une paix qui remplacera les troubles et les conflits que le pays a connus depuis de trop longues années ».
Si quelque quarante-deux des quarante-huit groupes représentés à Doha ont apposé leur signature aux côtés du pouvoir, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), un des principaux groupes armés, a refusé de signer cet accord. Mais aussi de participer au dialogue national prévu à N’Djamena le 20 août.
Pourtant, des négociateurs ont cherché à convaincre ce mouvement rebelle jusqu’à la dernière minute.
A la tête du Tchad depuis la mort de son père, Idriss Déby, le général Mahamat Idriss Déby, qui dirige une transition de dix-huit mois, a promis d’organiser des élections libres, crédibles et transparentes après un dialogue national inclusif avec l’opposition politique et les mouvements politico-militaires.
Trésor Mutombo