«Les années Zaïre, ne sont pas toutes des années à haïr» chanson de Yekima De Bel Art, l’artiste musicien et slameur Congolais, revisite l’histoire du Zaïre devenu République démocratique du Congo.
Chanson sortie en 2018 cache à ce jour quelques précieuses trouvailles de l’artiste.
Dans cette oeuvre, Yekima donne une «petite piqûre de rappel aux nostalgiques» nés ou qui ont connu l’époque du Zaïre avec le président Mobutu qui à lui tout seul incarnait tout un règne avant sa chute en 1997.
C’est ainsi qu’il y glisse des extraits sonores de Mobutu, le maréchal.
«J’aime bien essayer de cacher quelques éléments sonores que je mets dans mes oeuvres. Dans les années Zaïre, j’ai distillé la voix de Mobutu, mais, il n’y a pas que lui. Il y a aussi la voix d’autres acteurs politiques majeurs de l’époque Mobutu», explique Yekima.
Au passage du flot des paroles, portées par la musique du Djalelo, chanson entrée dans le patrimoine congolais, le slameur place des extraits de la voix du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, qui a joué un rôle important lors des tractations entre Mobutu et l’UDPS d’Etienne Tshisekedi.
«Vous avez retrouvé Tshisekedi? Il est aussi là dans “Les Années Zaïre”», rigole Yekima qui titille la curiosité.
En effet, le père de l’actuel Président congolais Félix Tshisekedi est caché comme un trésor dans cette chanson.
Pour Yekima De Bel Art, le pari pour lui a été de raconter l’histoire des 32 ans de pouvoir de l’ère Mobutu, en moins de 4’30.
Un peu plus de deux ans depuis la sortie de cette chanson, Yekima De Bel Art, a récemment lancé «MPiak’orona», une contraction entre le Coronavirus et le «Mpiaka» mot en lingala pour désigner le manque d’argent.
Jacques Matand’