« Je suis ravi qu’après plus d’un an de conflit armé qui a touché des millions de personnes en Éthiopie et dans le reste de la région, il y ait maintenant un effort démontrable pour faire la paix », a annoncé Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies mercredi 19 janvier. Il se dit ravi d’apprendre qu’un effort démontrable pour faire la paix dans le pays est enfin en cours. C’est après sa conversation téléphonique avec l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, haut représentant de l’Union africaine pour la corne de l’Afrique sur le conflit en Éthiopie.
« M. Obasanjo m’a informé des efforts déployés par le gouvernement éthiopien et le Front de libération des peuples du Tigré (Tplf) pour avancer vers une résolution du conflit violent et a exprimé son optimisme qu’il existe maintenant une réelle opportunité de résolution politique et diplomatique du conflit », a dit Antonio Guterres.
Mais il reconnaît que les opérations militaires dans certaines parties de l’Éthiopie posaient toujours des défis au processus de paix. Et il appelle les parties belligérantes à œuvrer à la cessation des hostilités. « Les Nations Unies sont prêtes à soutenir un processus de dialogue, de paix, de sécurité et de réconciliation inclusive et nationale en Éthiopie », a déclaré le secrétaire général de l’Onu.
Depuis 2020, la région du Tigré fait face à un conflit armé entre le gouvernement fédéral et les anciennes autorités locales, issues du Front de libération du Peuple du Tigré (Tplf), qui a dirigé l’Ethiopie durant près de 30 ans jusqu’à l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed en 2018. Ce conflit a fait à ce jour de milliers de morts et des blessés.
Ali Maliki