Les avocats de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi et président du parti politique (Union pour la nation congolaise) ont saisi la Cour d’appel lundi 3 août pour demander encore une fois la liberté provisoire de leur client.
Maître Kabengela, l’un des avocats de Vital Kamerhe affirme qu’ils attendent la décision de la Chambre d’appel de la Cour de Cassation sur cette demande d’ici mercredi 5 août. «Notre client a des problèmes de souffle et n’a pas pu tenir debout pendant longtemps devant la Cour. Mais nous ne comprenons pas pourquoi on n’accorde cette liberté provisoire à notre client. Nous pensons que c’est de l’acharnement politique contre Vital Kamerhe », confie Me Kabengela de sa mise en liberté provisoire. Les avocats de Vital Kamerhe ont vu leurs précédentes demandent de liberté provisoire rejetée par la justice congolaise. «Nous n’allons pas nous décourager. Nous suivons la procédure afin d’épuiser les voies de recours en interne comme nous l’impose la loi, avant de prétendre à des instances internationales», a détaillé Me Kabengela.
Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, a été condamné en première instance le 20 juin dernier à 20 ans de travaux forcés pour détournement de deniers publics dans le procès connu sous le nom de procès des 100 jours.
Devant les juges de la Chambre d’appel, Vital Kamerhe a soutenu que la justice rendue par les juges de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe n’a pas de soubassement juridique pour être vrai. « Ils ont fait un raisonnement analogique, avec des allégations sans preuve », a t-il dit. Il a ensuite demandé aux juges de la Cour de cassation d’analyser de nouveau les conditions pour sa mise en liberté provisoire en se référant au code de procédure pénale en vigueur en RD Congo.
Après sa condamnation, le Président du l’UNC avait fait appel. Son prochain procès est fixé au 7 août. « Nous travaillons d’arrache pied sur le dossier de notre client» a confié Me Kabengela.
Inès Kayakumba