Jeudi 23 novembre, Abdulaye Bathily, envoyé des Nations Unies en Libye, a, dans un communiqué, demandé aux principaux acteurs du pouvoir de ce pays de designer des représentants pour une réunion visant à parvenir à un règlement électoral.
Selon le communiqué, cette réunion aura lieu dans le cadre d’une nouvelle poussée en faveur d’un vote national. Abdulaye Bathilya indique que « les principaux groupes doivent passer à une nouvelle étape pour organiser les élections ».
M. Bathily affirme que les acteurs du pouvoir doivent identifier les problèmes qui devraient être résolus pour commencer le processus de vote. Parmi les participants potentiels figure le Gouvernement d’unité nationale (GNU), le Conseil de la présidence et le Haut Conseil d’État (HSC). Tous sont basés à Tripoli, capitale libyenne, ainsi que la Chambre des représentants (HoR) et l’Armée nationale libyenne, toutes deux à Benghazi, dans l’est de ce pays.
La Libye connaît peu de paix ou de stabilité depuis 2011. Elle s’est divisée en 2014 entre les factions orientales à Benghazi et les factions occidentales à Tripoli, avec des administrations rivales gouvernant dans chaque région.
Les efforts visant à amener les factions rivales à organiser des élections sont au centre de la diplomatie depuis des années. Mais il y a eu peu de progrès vers un vote depuis le cessez-le-feu de 2020 qui a interrompu la plupart des conflits majeurs.
En Libye, les dernières discussions pour tenter d’organiser des élections ont eu lieu en décembre 2021. Mais, elles ont échoué à la dernière minute en raison de différends sur les règles.
L’un des obstacles majeurs réside désormais dans les désaccords entre les factions libyennes sur la nécessité ou non d’installer un nouveau gouvernement pour superviser le processus. Dans ce pays d’Afrique, les dernières élections en remontent à 2014.
Josaphat Mayi