Dimanche 13 février, deux soldats maliens sont morts dans la matinée dans une attaque contre leur poste de Niafunke dans le nord du Mali. Selon le mode opératoire, l’attaque est attribuée aux combattants jihadistes, a annoncé l’armée sur les réseaux sociaux.
L’armée précise que l’attaque du groupe armé terroriste a eu lieu vers 2h00 du matin (2h00 GMT). « Le bilan est de deux morts du côté FAMa (Forces armées maliennes) et cinq morts côté assaillants », a-t-elle ajouté.
Depuis la prise du pouvoir par la junte militaire, ce sont les premières pertes humaines annoncées par l’armée malienne dans ses rangs depuis quelque temps. L’AFP n’a pas retrouvé sur le compte Facebook de l’armée l’évocation de telles pertes depuis un communiqué du 5 janvier rapportant six décès survenus dans ses rangs lors d’affrontements en novembre et décembre.
Entre-temps, l’armée malienne a revendiqué la mort de dizaines de djihadistes et la destruction de plusieurs de leurs bases depuis le déclenchement en décembre d’une opération appelée Kèlètigui. Ces communiqués décrivent les djihadistes « de plus en plus en débandade », cherchant « l’évitement » avec les forces maliennes. Depuis 2012, de centaines de militaires maliens sont morts dans les djihadistes.
AFP/Sahutiafrica