Au Mali, la crise s’est installée depuis l’arrestation de Ibrahim Boubacar Keita et son premier ministre par les mutins mardi 18 août au camp militaire de Kati, à 15 Km de Bamako. Le Conseil de sécurité des nations unies va siéger en urgence mercredi 19 août.
La sécurité du Mali, étant déjà menacée par la présence des rebelles touarègue, inquiète le Conseil de sécurité des Nations unies.
Cette réunion du Conseil de sécurité sera sanctionnée par une résolution des 15 membres pour trouver une solution à la crise de légitimité qui sévit au Mali.
Une délégation des chefs d’État ouest-africain en route pour Mali
Après le Coup d’état militaire qui a conduit à la démission du président Ibrahim Boubacar Keita, 3 chefs d’États africains, Allassane Ouattara, Macky Sall et Issoufou sont en route pour Bamako, capitale du Mali.
C’est pour des raisons d’ordre sécuritaire et économique que la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a depeché cette délégation.
Après avoir siégé en début d’après-midi mercredi, cette organisation sous régionale entend entrer en contact les mutins détenteurs du pouvoir.
Après avoir appris de l’arrestation de IBK, la CEDEAO avait appelé à la formation d’un gouvernement d’unité nationale pour résoudre la crise politique.
Une proposition rejetée par les opposants maliens qui a salué la démission du président malien.
L’armée a évincé le président mardi et a déclaré qu’elle mettrait en place un gouvernement de transition civilisée.
La CEDEAO a condamné et rejeté le coup d’Etat. Elle a ordonné des sanctions contre les cerveaux de ce push.
La situation semble calme dans le pays.
Inès Kayakumba