Au Mali, trente partis et formations de l’opposition ont lancé la coalition « Synergie d’action pour le Mali », dans le but de proposer « une autre voie ».
Cette initiative vise à rassembler une opposition forte et assumée, prête à mener des actions pacifiques pour contester l’ordre établi.
Selon l’ancien ministre Housseini Amion Guindo, porte-parole de la coalition, celle-ci compte actuellement trente partis et associations, mais d’autres adhérents sont attendus dans les prochains jours. La coalition critique vivement la junte militaire au pouvoir depuis 2020, déplorant que les attentes du peuple malien ne soient pas satisfaites sous ce régime.
Des partisans de l’imam Mahmoud Dicko, figure influente au Mali, font partie de cette coalition qui estime que le pays est en danger et qu’il est urgent de le sauver face aux limites des autorités de transition en place.
Cette nouvelle alliance politique promet de défendre les intérêts du peuple malien et de proposer des alternatives pour l’avenir du pays.
Le Mali, en compagnie du Niger et du Burkina Faso ont quitté de façon « immédiate » la Communauté économique de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Une décision qui plonge le pays dans la confusion, selon certains analystes et hommes politiques à l’instar de Mamadou Ismaila Konaté, ancien ministre malien de la Justice. La junte au pouvoir, elle rassure, « grâce à l’alliance des pays du Sahel » et n’écarte pas la possibilité de la création d’une monnaie commune face au franc CFA.
Ben Tshokuta