Aucun accord n’a été trouvé entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans les pourparlers de Kinshasa, capitale de la RDC, sur la construction du méga-barrage du Nil. Les discussions entre ces États ont duré trois jours. Elles se sont déroulées sous l’égide de Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union Africaine (UA).
« Le rejet par l’Éthiopie des suggestions de l’Égypte et du Soudan révèle une absence de volonté politique de la part de l’Éthiopie de négocier de bonne foi. Aucun accord n’a conclu sur la reprise des discussions », a déclaré Sameh Choukry, ministre égyptien des Affaires Étrangères.
L’Éthiopie affirme que la construction du barrage de la Renaissance Éthiopienne est essentielle pour son « développement économique et à la production d’électricité ». Alors que l’Égypte craint la mise en péril de ses approvisionnements en eau du Nil. Le Soudan, de son côté, s’est dit préoccupé par la sécurité du barrage et de l’eau circulant dans ses propres barrages et stations d’eau.
Dans un communiqué conjoint, l’Égypte et le Soudan appellent à la poursuite de la « médiation internationale avant que l’Éthiopie ne commence la deuxième phase critique du remplissage du réservoir ».
Ali Maliki