Jeudi 11 juillet, les syndicats nigérians ont rencontré le président Bola Tinubu pour réclamer un nouveau salaire minimum.
La presse locale rapporte que les syndicats affirment que ce salaire aidera à protéger les travailleurs de la pire crise du coût de la vie depuis des générations. Les dirigeants syndicaux indiquent avoir convenu de certains points avec le président Tinubu.
Alors qu’ils n’ont pas divulgué, ces derniers renseignent qu’ils devront convoquer une autre réunion dans une semaine. En fait, le gouvernement propose un salaire mensuel de 62 000 nairas (40 Usd).
Mais les syndicats veulent 250 000 nairas, soit 160 dollars. Ils demandent aux autorités de revenir sur les augmentations des prix de l’essence et de l’électricité. Depuis, les dirigeants nigérians veulent renoncer à augmenter les impôts et tentent de trouver un équilibre entre apaiser les travailleurs agités et emprunter davantage pour répondre aux revendications salariales.
Puisque, au Nigeria, frappé par le coût de la vie élevé, toute perturbation majeure de l’activité économique pourrait faire basculer une économie aux prises avec une croissance timide, sa faible production de pétrole et sa principale exportation.
Si le dernier salaire minimum a été convenu en 2019, les syndicats ont suspendu une grève en début juin dernier. C’était pour donner une chance aux négociations sur le nouveau salaire minimum. L’échec de la recherche d’un accord pourrait inciter les syndicats à appeler à de nouvelles actions.
Josaphat Mayi