Au moins 119 manifestants, dont des mineurs, ont été libérés par un tribunal nigérian après l’abandon par les autorités des charges retenues contre eux à la suite des manifestations meurtrières d’août contre les difficultés économiques.
Selon Deji Adeyanju, avocat des manifestants, cette affaire a été classée. Cité par Reuters, il affirme qu’ils vont être réhabilités et indemnisés par les gouvernements de leurs différents Etats.
En fait, le procureur général du Nigeria a repris l’affaire à la police. Il a abandonné les charges après avoir avancé l’affaire pour qu’elle soit entendue en janvier.
Lundi, le président Bola Tinubu a ordonné la libération de tous les mineurs détenus lors des manifestations antigouvernementales d’août. Le chef de l’Etat nigérian a abandonné les charges retenues contre les manifestants.
Ces manifestants avaient été accusés de trahison et d’incitation à un coup d’État militaire. Ils ont été traduits en justice vendredi dernier par lots de soixante-seize et quarante-trois. L’un des chefs d’accusation était passible de la peine de mort.
Josaphat Mayi