En RDC, le gouvernement congolais a annoncé avoir mis en place une commission d’enquête plus large, en associant les services étrangers pour l’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende, proche de Moïse Katumbi et ancien ministre congolais des Transports, retrouvé mort dans sa jeep à Kinshasa mercredi 13 juillet.
Selon Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, il s’agit de faire la lumière sur ce crime odieux en toute transparence et très rapidement.
« Il y a une enquête préliminaire qui a déjà commencé au niveau de la police nationale. Mais il a été convenu, au niveau de cette réunion, que ça sera une commission d’enquête plus large qui impliquera tous les services », a-t-il déclaré au sortir d’une réunion de sécurité convoquée en urgence par Sama Lukonde, Premier ministre congolais.
Le ministre Muyaya indique que « l’heure est plutôt au recueillement et non aux spéculations ». « C’est ainsi le lieu d’interpeller les uns et les autres que ce n’est pas le moment de venir vouloir faire de spéculations. C’est un homme politique, qui est décédé. Il y aura évidemment des implications politiques, on le comprend. Mais c’est prématuré de vouloir aujourd’hui commencer à se positionner, à faire des déclarations, alors qu’il y a une enquête qui a commencé au niveau de la police et, il y’a une enquête pluridisciplinaire qui va commencer », argue-t-il.
Enlevé mercredi 12 juillet, Chérubin Okende a été retrouvé mort le lendemain. Ensemble pour la République, parti de Moïse Katumbi, dénonce un assassinat politique. Entre-temps, des réactions se multiplient. Washington appelle à une enquête rapide.
Raymond Nsimba