Alors que l’assassinat de Chérubin Okende agite la classe politique en RDC, Francis Kalombo, porte-parole d’Ensemble pour la République, accuse le pouvoir de chercher à affaiblir Moïse Katumbi, leader de leur parti.
« Ce n’est pas, en arrêtant Katumbi ou en tuant son entourage que leur bilan va changer ou que ce peuple leur fera confiance. Non.Il y aura toujours et encore quelqu’un qui fera en sorte que le Congo change », a déclaré Francis Kalombo, cadre de Ensemble.
Pour l’instant, l’heure est au deuil dans le parti de l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain. Cette formation politique dénonce « des harcèlements du régime ». Ses cadres disent être traqués et arrêtés. Pour Francis Kalombo, il s’agit de deux « poids deux mesures cette façon de faire ».
« Je n’ai pas vu une personne être arrêté de l’autre côté. Ce sont seulement de proches de Katumbi jusqu’à les tuer », a-t-il indiqué. Il dit aussi être menacé par des messages vocaux et rassure qu’il garde des audios. « Ça commence toujours comme ça », a-t-il dit. Francis Kalombo appelle le régime « à laisser [le pouvoir, ndlr] en cas d’échec, au lieu de provoquer les meurtres, tout en rappelant que la Constitution protège tout le monde ».
Aussitôt arrivé à Kinshasa, Moïse Katumbi a pris la direction de la Monusco, où, en l’absence au pays de Bintou Keita, il a été reçu par François Grignon, représentant spécial adjoint de la mission onusienne chargé des questions politiques, pour solliciter leur soutient dans les enquêtes autour de l’assassinat de Chérubin Okende.
Le gouvernement congolais a annoncé avoir associé la Belgique et l’Afrique du Sud.
Béni Bavila