RDC/Culture : «LAESH», pour la promotion des œuvres des écrivains congolais

Comment faire vivre les auteurs de livres congolais de leur travail? A cette question, Christian Gombo, président du conseil d’administration de l’entreprise Lire est l’Aliment pour l’Esprit Humain (LAESH), affirme qu’il faut «créer du revenu dans la littérature. Créer ce revenu, c’est donner du travail à beaucoup de gens. Il y aura des imprimeurs, des éditeurs, des bibliothécaires qui vont travailler, ainsi que les agents marketing qui vont commencer à vendre. C’est tout un écosystème qui va se développer autour de LAESH. D’où, c’est important que ce secteur puisse aussi progresser», a indiqué l’écrivain Christian Gombo, président du conseil d’administration de LAESH. LAESH veut promouvoir les œuvres des écrivains congolais en RDC.

Christian Gombo, entrepreneur, mais aussi auteur des « Carnet de Christian Gombo » sur le site Sahutiafrica.net a une vision claire de sa démarche pour promouvoir le livre et les auteurs congolais avec LAESH. Pour la réussite de cet ambitieux projet, LAESH a trois stratégies à mettre en place pour promouvoir la littérature. Il s’agit notamment de la vente couplée (association d’un livre congolais et importé ou d’un livre avec un produit commercial). Mais aussi la vente par relais. Ici la vente du livre se fera en partenariat avec d’autres entreprises commerciales, etc. Pour satisfaire différentes couches sociales, LAESH prévoit de mettre en place la vente à crédit.

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« Et de l’autre côté, beaucoup d’auteurs souffrent de la méconnaissance et peinent à vivre de leurs revenus. Cette entreprise est créée pour répondre à cette question principale. Donner aux écrivains un revenu déjà. Puis leur donner une motivation nécessaire pour continuer à travailler. L’objectif principal est de placer au moins un livre dans chaque ménage », a-t-il ajouté.

Un client venu acheter des livres chez LAESH (@sahutiafrica)

« Chaque livre congolais vendu, doit générer un revenu pour toute une chaîne de personnes qui en dépendent. Quand un écrivain écrit, c’est au moins cinq structures qui se retrouvent dans la chaîne du livre. Il y a l’imprimeur, l’éditeur, les services nationaux parce que sur chaque livre produit, il y a une taxe qu’on paie pour le dépôt légal etc. Toutes ces choses participent d’une certaine façon à l’économie nationale. Réveiller ce secteur, c’est aussi créer des revenus supplémentaire au gouvernement », a déclaré Christian Gombo.

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LAESH est cette entreprise qui fait le pari de commercialiser les livres des écrivains congolais et elle travaille en collabore avec les éditeurs locaux de la RDC.

Trésor Mutombo

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