La candidature de Denis Kadima à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été entérinée à l’Assemblée nationale samedi 16 octobre. Denis Kadima est désigné à la tête de la commission électorale, alors que les chefs de confessions religieuses ne sont toujours pas parvenus à un consensus sur le choix du successeur de Corneille Nangaa. Cette chambre du parlement congolais a aussi validé douze autres personnalités issues de la majorité et de la société civile.
C’était lors d’une plénière sous tension que le choix de Denis Kadima a été approuvé. Une validation, qui marque un pas dans ce processus. Mais l’opposition dénonce ce qu’elle qualifie de « forcing ». Il y a aussi des contestations même au sein de l’Union sacrée, coalition au pouvoir.
Après sa validation, Denis Kadima devra être nommé par Félix Tshisekedi, président congolais. Ce sera la prochaine étape. Mais entre-temps les églises catholiques et protestants restent opposer au choix de Denis Kadima qu’il juge proche du pouvoir. Lors d’une manifestation de l’opposition, Martin Fayulu, opposant congolais, a promis de descendre avec ses sympathisants au siège du parlement, si le choix de Denis Kadima était entériné. Quelques heures après son discours, Denis Kadima a fini par être validé par les députés.
Trésor Mutombo