Le nul à Kinshasa, capitale congolaise, face aux Lions de l’Atlas du Maroc (1-1). La lourde défaite à Casablanca au Maroc (4-1). Les Léopards de la RDC ont, une nouvelle fois, échoué à la porte d’une Coupe du monde. Quelles leçons faut-il tirer de cette débâcle ?
La soirée du mardi 29 mars, les Marocains stoppaient le rêve congolais de disputer le Mondial, 48 ans après le fiasco de 1974. « Je crois que notre entraîneur n’a pas eu suffisamment de vision pour comprendre ce qu’il devait faire. Il a pris de mauvaises options tactiques et un mauvais dispositif sur le terrain. Nous sommes victimes de cela. Ça paie cash dans le haut niveau », confie Célestin Kabala Muana Mbuyi, journaliste sportif congolais.
Pour lui, « le Maroc a été supérieur sur le plan tactique et organisationnel sur le terrain. Et il a arrêté des stratégies pour arriver à la qualification ». « Les causes de tous ces résultats sont lointaines. Ça fait plus de deux décennies que le football était pris en otage par certains de nos compatriotes », rappelle M. Kabala. Selon lui, « ils ne voyaient le sport que comme un fonds de commerce. Il n’y a aucun plan de travail, donc aucune planification dans la durée ».
Après la débâcle, il faut tirer des leçons et commencer à se préparer, préconise le journaliste congolais. « Il faut bien organiser notre championnat, le football d’âge. La Fédération congolaise de football doit avoir un plan de développement de notre football sans quoi nous allons toujours laisser couler les larmes de crocodile », dit-il.
Le rêve de jouer le Mondial est brisé. Certains cadres de la sélection à l’instar de Cédric Bakambu sont lassés. Maintenant, les Léopards devraient se relever après cet échec pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 qui débutent en mai prochain.
Trésor Mutombo