«Nous devons travailler de manière à éviter tout ce qui a comme manœuvre dilatoire parce qu’il faut qu’on respecte l’échéance constitutionnel pour les élections en 2023», a déclaré Georges Kapiamba, président de l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), dans un entretien à SahutiAfrica ce mercredi 28 juillet. D’après lui, «les responsables religieux ont recouru au vote». C’était après «l’échec d’un choix par consensus».
Il confie que les six autres confessions religieuses ont déposé leurs procès-verbaux à l’Assemblée nationale. «L’église catholique et l’église du Christ au Congo pensent s’inscrire dans le retardement du processus. Ce n’est pas la solution », a-t-il indiqué.
«Les deux confessions religieuses avaient aussi leur propre candidat. Nous rappelons tout simplement l’obligation de travailler pour que les échéances électorales de 2023 soient respectées», a-t-il indiqué.
Mardi 27 juillet, les chefs de confessions religieuses n’ont pas trouvé un consensus pour la désignation du prochain président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). D’après l’Église du Christ au Congo (ECC), le successeur de Corneille Nangaa doit avoir «un leadership et une éthique avérée, une maîtrise de la gouvernance électorale». Mais aussi «un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats issus des urnes».
Ali Maliki