Poudre blanche sur la tête. Des sifflets, des cris de pleurs et de joie. Des allées et venues. Kinshasa, capitale congolaise, a vibré après la publication des résultats des épreuves du baccalauréat (Exetat). « Je ne sais pas comment exprimer la joie, que je ressens en ces instants », confie Merveille Kalambay. La poudre blanche sur la tête, Merveille affirme avoir décroché le bac avec 60% en latin philo au complexe scolaire Tshiteku, école située dans au centre de Kinshasa.
Après un moment d’attente, les résultats de l’Exetat ont été publiés à Kinshasa. La ville entre en ébullition. L’on assiste à des scènes de joie des élèves, qui retrouvent leurs noms sur la liste de ceux qui ont réussi. Il est 21 heures passées de vingt minutes. Dans les rues de Kinshasa, les cabines téléphoniques sont inondées. Des finalistes viennent voir leurs résultats. Certains lancent de cris de joie et cherchent une poudre blanche après avoir vu leurs résultats. Par contre, d’autres sont en pleurs. L’on peut lire la désolation qu’ils éprouvent lorsqu’ils réalisent qu’ils n’ont pas réussi.
« J’étais avec mon ami lorsque j’ai vu une liste paraître dans notre groupe Whatsapp, reprenant nos noms avec nos pourcentages. Je n’ai pas cru, et du coup un ami a essayé de vérifier les résultats. C’était exactement la même chose. Je ne sais pas comment, on m’a mis la poudre sur la tête. L’ambiance a directement commencé », relate Jojo Chizungu, qui a obtenu 76% en mathématique physique. Mais Jojo ne s’est pas encore décidé sur la filière qu’il va suivre à l’université.
Il compatit avec ceux qui n’ont pas réussi. « Mais je suis triste pour mes amis qui n’ont pas réussi », dit-il.
C’est depuis mardi 12 octobre que les résultats ont commencé à tomber dans la capitale congolaise. C’était d’abord dans la commune éducationnelle de la Tshangu, dans l’est de Kinshasa. Mercredi 13 octobre, c’était le tour du Funa au centre, et de la Lukunga l’ouest de la ville.
Joe Ntambwe