«Qui peut apporter la moindre preuve qu’un député a reçu un dollar? …On ne peut pas dire que c’est pour de l’argent que toutes ces grandes personnalités sont en train de s’engager dans l’Union sacrée de la nation », a indiqué l’informateur Bahati Lukwebo, lors d’une interview diffusée sur RFI lundi 1er février.
La nouvelle majorité actuellement acquise à l’Union sacrée est constituée au 2/3 par les députés qui ont constitué l’ancienne majorité que détenait le FCC. D’où la question de savoir : si ces derniers ont été corrompus?
Pour Bahati Lukwebo, l’adhésion des députés à l’Union sacrée voulu par le président Félix Tshisekedi est un signe de désaveu de l’ancienne majorité. L’informateur estime que la faute du FCC, c’est de n’avoir pas écouté les gens.
« Les gens à un moment donné en avait marre et ils ont dit non. Nous ne pouvons pas continuer avec ce système. Nous avons choisi d’évoluer ensemble, et une charte qui nous régi, mais on ne la respecte pas. Lorsqu’il s’agit de poids politiques, on ne le respecte pas. Même lorsqu’il s’agit du critère de solidarité, on ne respecte pas. Lorsqu’il s’agit de consulter les gens avant de prendre une décision, on ne le fait pas. Il fallait s’attendre à ce qu’un jour ça barde. Et voilà que ce jour-là est arrivé. Parce ça ne peut pas s’expliquer autrement, lorsqu’on voit l’engouement avec lequel les gens viennent adhérer à l’Union sacrée de la nation, on peut considérer que c’est une sorte de libération. Donc les gens se sentent maintenant libres pour pouvoir exprimer leurs ambitions (…).
Désigné pour identifier la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, sur 500 députés, il y aurait plus de 360 députés membres de l’Union sacrée.
Giscard Havril