Elu à la tête du comité directeur de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), Kamanda Wa Kamanda Musembe, ancien journaliste de Radio France internationale, affiche son ambition.
Ce vendredi 20 septembre, la presse congolaise s’est réveillée comme un nouveau commandant de bord. L’homme n’est plus à présenter. Durant le vote, il l’a emporté avec 87 voix sur 153 votants. Modeste Shabani, son challenger, en a obtenu 60. Ainsi, s’achève le congrès, tant attendu après la mort de Boucard Kasonga Tshilunde, de l’UNPC.
Aussitôt élu, il s’engage à défendre la profession. « Il faudra rehausser cette corporation. Il faudra redonner ses lettres de noblesse aux journalistes congolais », a déclaré Kamanda Wa Kamanda.
Ancien journaliste de RFI et Africa N°1, le nouveau président de l’UNPC est connu pour son franc parler. Pour lui, rehausser la corporation va consister à avoir des entreprises de presse viables.
« Des véritables entreprises de presse qui sachent payer les employés, assurer le social des employés et de leurs familles, parce que ces employés ont également besoin d’une retraite honorable », a-t-il souligné devant un parterre de journalistes congressistes.
Si Kamanda Wa Kamanda se sait attendu, les défis sont énormes dans la presse congolaise. Dans le nouveau comité, Cyril Kileba, président de l’Association nationale des éditeurs des journaux du Congo (ANECO), a été élu vice-président de l’UNPC. Marianne Mujing Yav Muland, 2e vice-présidente. Au départ candidate à ce poste, Valery Mukosasenge a fini par se désister.
Si Jasbey Zegbia a été reconduit au poste de secrétaire général, Gino Rehema a été élue conseillère. Rachel Kitsita a remporté le poste de trésorière générale avec 90 voix contre 45 pour Sylvie Bongo.
La Rédaction