Domitila Rusimbuka, chef de division des affaires sociales au Nord-Kivu, affirme que trois sont morts asphyxiés par le gaz de l’éruption du volcan Nyiragongo à Goma, province du Nord-Kivu. Une fillette a été brulée par la lave et beaucoup d’autres sont blessés pendant qu’ils fuyaient pour se mettre à l’abri lors de l’éruption du volcan le samedi 22 mai dernier.
La Croix-Rouge bureau de Goma affirme avoir reçu plus 800 demandes de recherche d’enfants perdus, mercredi 26 mai. Les parents qui cherchent leurs enfants égarés après l’éruption du volcan Nyiragongo le samedi 22 mai ont leurs demandes au bureau de la Croix-Rouge à Goma, province du Nord-Kivu. Selon Joseph KASONGO, secrétaire provincial de la Croix-Rouge, 14 enfants qui n’ont pas retrouvé leurs parents sont dans leurs bureaux.
Au moins 130.000 enfants de Goma et ses environs ont été séparés de leurs familles pendant l’éruption volcanique de Nyiragongo. La division provinciale des affaires sociale du Nord-Kivu indique que jusque-là, 300 enfants ont été remis à leurs parents par les autorités. Ces enfants qui viennent de différents quartiers avaient fui pour se mettre à l’abri lors de l’éruption du volcan Nyiragongo. La division provinciale des affaires sociales du Nord-Kivu coordonne les actions en faveur des enfants avec tous les partenaires, notamment la MONUSCO et l’UNICEF.
Domitila Rusimbuka, chef de division des affaires sociales au Nord-Kivu, appelle ceux qui gardent des enfants de les signaler aux structures habilitées, notamment la Croix rouge, la Divas ou de les amener au stade de l’Unité de Goma. Domitila Rusimbuka précise que les enfants qui ont traversé au Rwanda seront récupérés par le CICR: « Ces enfants sont enregistré à partir de Minova, Shasha, Sake, Bweremana et Goma , sans oublier qu’il y a ceux qui ont traversé la frontière. Le CICR va s’en occuper avec le CICR/Kigali. » Certains enfants ont connu des accidents et d’autres errent sans être reçu dans les structures d’accueil, déplore la Chef de division des affaires sociales au Nord-Kivu.
Le tremblement de terre continue dans la ville de Goma. « Les enfants sont stressés par cette situation », confient les parents rencontré dans le quartier Kasika à Birere. « C’est une situation nouvelle pour les enfants, ils ne comprennent pas c’est quoi le tremblement de terre. Ils ont peur. Nous ne savons pas comment les rassurer. Ma fille cadette de 5 ans a perdu l’appétit depuis les tremblements successifs. Cette situation l’affecte psychologiquement et cela me fait peur », témoigne Marie, mère de 4 enfants habitante de Goma.
Reagan Kimbale