La question des prélèvements sur le Registre des Appareils Mobiles (RAM) a mobilisé l’opinion en RDC. Au final, à mi-chemin, suspension partielle. Pourquoi faire? Le RAM est perçu par beaucoup de congolais comme étant une perception illégale. Malgré tout, ce sont les consommateurs qui payaient le prix.
Vendredi 22 octobre, “le Premier Ministre a décidé de la suppression de cette perception pour tous les téléphones de deuxième génération qui concerne 75% des abonnés. Le Ministre des PT-NTIC est chargé de l’exécution de la présente décision dans le meilleur délai”.
Pendant ce temps, ceux qui ont d’autres téléphones vont continuer à payer? Quelle est la logique? Alors qu’en réalité, cette perception se fait à chaque recharge de crédit sur un téléphone. Et il suffit de faire un tour rapide pour se demander réellement combien de téléphone ou combien d’abonnés sont concernés.
Déjà, selon certaines sources, les opérateurs de télécom ont eu du mal à communiquer le nombre précis de leurs abonnés, comme s’il y avait quelque chose à cacher derrière. Et au ministère des PT-NTIC, organe technique, la gestion quotidienne et effective de ce qu’implique le RAM était hors de son contrôle effectif. Tout cela gérait à un niveau supérieur.
Face à la fronde soulevait, l’heure est à l’accalmie au risque de voir plusieurs être éclaboussés ou emportés par la polémique RAM.
Si le RAM est partiellement suspendu, cela n’est pas un début de preuve que cela n’a pas lieu d’être? D’un autre côté, la communication a été tellement insuffisante pour expliquer et convaincre sur le bien fondé et la pertinence du prélèvement de RAM. Une perception hybride, qui n’est pas une taxe, encore moins une espèce de prélèvement encadré par la loi.
Alimasi Kambale