Comment améliorer la desserte en eau potable au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC ? La question a été au centre d’une séance de travail entre Teddy Lwamba, ministre congolais des Ressources hydrauliques et de l’électricité et Romy Ekuka, commissaire divisionnaire et vice-gouverneur du Nord-Kivu, lundi 26 août.
A l’issue de cet échange, M. Ekuka s’attend à une amélioration de ce secteur. D’après lui, la province peine à s’approvisionner en eau potable pour desservir la population de la ville de Goma, mais aussi les déplacés, fuyant les combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, selon un rapport d’experts onusiens.
« La desserte en eau que nous avons grâce à la Regideso ne suffit plus », a dit le commissaire divisionnaire Romy Ekuka. En fait, le gouvernement provincial a tenté de s’ouvrir vers d’autres partenaires pour pallier ce problème.
« Lorsque nous nous sommes ouverts vers Mercy Corp, CICR pour augmenter tant soit peu le volume d’eau que nous pouvons offrir à la population de Goma et aux déplacés, nous sommes rentrés dans un petit souci avec la Regideso. Ce qui veut dire qu’il y a quelques défis que nous devons relever. La loi semble être claire. Mais nous avons eu des petits ennuis, notamment sur la maîtrise des ouvrages », a-t-il ajouté.
Le ministre Teddy Lwamba affirme être déterminé à améliorer le défi de la desserte en eau potable au Nord-Kivu. D’après M. Ekuka, M. Lwamba a promis d’organiser une rencontre entre cette délégation et la Regideso pour décanter cette situation. Il espère que ces échanges vont aussi faire tomber quelques écueils au sujet de la compréhension de la loi sur l’eau.
Entre-temps, la situation humanitaire reste alarmante au Nord-Kivu, où des milliers de personnes ayant fui les combats vivent dans des camps de déplacés. La plupart n’ont pas accès à l’eau potable. Une solution à ce défi est très attendue.
La Rédaction