Des embouteillages. Des arrêts de bus bondés. Et des spéculations sur les prix du carburant à la pompe. Ce lundi 5 septembre, une pénurie des carburants a perturbé le transport en commun à Kinshasa, capitale congolaise.
Des dizaines de personnes se concentrent sur des arrêts de bus. Elles se bousculent pour attraper les rares moyens de transport qui s’y pointent. Certains veulent se rendre au travail. D’autres à l’école ou à l’Université.
Les conducteurs des bus, taxis-bus et motos attribuent cette situation à la pénurie de carburant. Selon eux, cette pénurie s’observe depuis début septembre. Le litre qui se négociait à 2500fc serait passé à 5000 Fc à certains endroits ce lundi matin, confient-ils. Mais les stations-service refusent de se prononcer. Au niveau de Kintambo-magasin, le prix du litre n’a pas changé dans la station-service Total.
À Kinsuka-Pompage, dans le sud de la capitale congolaise, les moyens de transport sont rares. Des conducteurs fixent le prix du transport, selon leur convenance. Et jusqu’à 3000 Fc. Ce qui fait doubler voire tripler le prix par rapport au prix officiel (700 Fc).
Certaines stations-services sont restés fermés jusqu’à 9 heures. L’on aperçoit des longues files d’attente des véhicules dans des stations-services opérationnelles.
François Kitoko