Dans la commune de Bandalungwa, certaines familles vivent près d’une décharge publique. A Kinshasa, il y a des familles dans certains quartiers qui vivent dans ces conditions.
De tonnes de déchets sont déversés quotidiennement dans la décharge. Une odeur nauséabonde s’en dégage à proximité. Parmi les personnes qui vivent à côté d’une décharge publique, nous avons rencontré Léon Mwanza, 56 ans. Sa santé semble fragile. Cet homme vit depuis plusieurs années à Bandal, une des communes chaudes de la ville de Kinshasa. Et ses narines se sont aseptisées.
« Nous sommes habitués avec ces odeurs. Nous ramassons ces ordures sans masque ou gant de protection. Y a des personnes qui s’assoient à même le sol lors de la collecte de ces déchets », a-t-il ajouté.
« Depuis un certain temps, les déchets ne sont plus montagneux comme avant. C’est un progrès pour moi car les camions vident souvent ce lieu des détritus. Les déchets ne restent plus longtemps», a dit Léon Mwanza.
Il affirme vivre à côté de ce dépôt contre sa volonté. « Notre parcelle familiale est à proximité de ce site, je suis obligé à y rester faute d’être vendu par les personnes mal intentionnées », a-t-il précisé.
Vivre près de ces immondices a un impact sur la santé des populations qui vivent dans les environs. Interrogé sur son état de santé, il nous confirme de
« Les doléances faites auprès du gouvernement provincial pour déplacer cette décharge n’ont rien apporté jusqu’à présent », se plaint Léon Mwanza.
À proximité de ces détritus, des enfants fouillent à mains nues, à la recherche d’un hypothétique trésor qu’ils pourront ensuite revendre.
Ali Maliki