Après les violences post-électorales, la vie reprend timidement à Conakry, capitale de la Guinée et dans d’autres villes à l’intérieur du pays ce mercredi 28 octobre.
«Ici à Labé, la vie était paralysée. Les boutiques étaient fermées, les taxi moto ne circulaient pas depuis l’annonce des résultats par Commission électorale nationale indépendante. Ce mercredi, ça va. Les taxi-moto ont repris un peu et le marché aussi», confirme madame Diallo, depuis Labé, l’un des fiefs de l’opposant Cellou Dalein Diallo.
Certains habitants et autres commerçants observent encore la tendance de la journée avant de sortir par crainte que la situation ne puisse dégénérer subitement.
La tension est encore perceptible dans la ville. A Conakry, la vie reprend aussi après près d’une semaine de paralysie des activités. Durant ces jours de violences, certains commerçants n’ont pas pu s’approvisionner. Conséquence? Les prix de certaines denrées ont augmenté. Notamment, le prix du pain. Il est passé 5000 francs guinéens à 15000 francs, soit le triple.
Jacques Matand’